Visite à Savennières

Ce lieu, aujourd’hui appelé « l’Espace du Fresne », appartenait au propriétaire du château de la Guerche et du château du Fresne.

La commune de Savennières, sous le mandat d’André Abline, achète le château et le parc en 1986 pour y installer ses bureaux. Le château, trop excentré du bourg, est revendu quelques années plus tard, la mairie revenant s’installer dans le centre-bourg au cours du mandat de Marie-Rose Roussier. Une partie du parc du Fresne reste propriété municipale, tandis que le château, peu visible de la route, est une propriété privée, l’un des dix-sept châteaux de Savennières. Son entrée se trouve sur la gauche de la route de La Possonnière et on peut l’apercevoir depuis le haut du parc.

L’actuelle salle du Fresne était la grange de la ferme, appelée basse-cour et les salles en dessous étaient l’écurie, l’étable, le domicile des fermiers et la laiterie.
Dans le bourg, beaucoup de familles se procuraient le lait dans les fermes qui y étaient installées, et dans les basses-cours des châteaux. Les anciennes écuries du domaine deviennent la salle de la Sellerie.

Dans le recueil de paroles sur la vie à Savennières dans les années d’après-guerre, les anciens racontent que cette salle de la grange accueillait une troupe de théâtre amateur. Sa transformation dans sa forme actuelle est réalisée sous le mandat de Rémy Martin. Le parc du Fresne a ainsi conservé le nom du domaine du château.

Le parc du Fresne est connu pour son majestueux platane inscrit à l’inventaire des arbres remarquables d’Anjou. Ce Platanus Orientalis, platane d’Orient, introduit en France au XVIIIe siècle est référencé comme le plus gros platane de Maine-et-Loire, le deuxième plus gros de France et le troisième plus gros arbre de Maine-et-Loire avec une circonférence de 18,85 mètres et une hauteur de 25 mètres, et la ramure couvre une surface circulaire de près de 1 300 m2.

Quant à son âge, les experts lui attribuent autour de 300 ans, peut-être même 400. Sa santé est considérée comme satisfaisante mais des précautions sont à prendre pour la préserver.

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