Visite à Saint-Martin-du-Fouilloux

Robert Audoin, membre du bureau HCLM, maire de St-Martin-du-Fouilloux est l'initiateur du programme de cet après-midi. Georges Bodet, historien, coauteur d'un ouvrage sur la poste aux chevaux A Hue et à Dia et René Combres, historien en architecture, ont été cordialement invités à nous venir en aide sur le chemin.

Robert Audoin commence par nous donner une vue générale géographique et historique des trois communes concernées :
"Ces trois communes se situent sur un plateau occupé autrefois par les bois du Fouilloux prolongés au nord par la vaste forêt des Echats, et qui s'étendaient de la Loire jusqu'à Beaucouzé et St-Augustin-des-Bois. Propriété du comte d'Anjou et du seigneur du Plessis-Macé, ces forêts furent tardivement et partiellement défrichées. Les bois du GrandFouilloux, du Petit-Fouilloux, de Linières et de la Béconnière constituent les reliques de cette ancienne forêt. Autour de châteaux et de colonies de défrichement, des paroisses furent créées au XIIe siècle ; trois d'entre elles disparurent à la Révolution : Les Essarts sur Saint-Léger-des-Bois, le Petit-Paris sur St-Martin-du-Fouilloux, St-Jean-des-Marais sur Saint-Clément-de-la-Place."

La poste aux chevaux
Très imprégné du sujet, Georges Bodet nous expose que pendant près de quatre siècles, la poste aux chevaux est, pour l'Etat, le rouage essentiel de la communication. Elle est également le moyen le plus efficace pour tous les échanges à l'intérieur du pays : depuis 1480 jusqu'à 1850, le transport des dépêches, des textes officiels, de la correspondance publique, des voyageurs pressés a été assuré par ce service de la poste aux chevaux : il mettait à la disposition des autorités et des citoyens, par ses relais implantés dans toute la France, les chevaux dont on avait besoin. A toutes les époques, dans de nombreux édits, circulaires, discours devant les assemblées, il st fait l'éloge de cette poste aux chevaux et rendu hommage aux maîtres de poste.

Vers les années 1470, pour accélérer ses communications, Louis XI, toujours pressé, instaura un nouveau système postal avec la mise en place d'un réseau de relais de chevaux“ et de “chevaucheurs” à intervalles réguliers le long des principaux “grands chemins” de France.

Le relais de poste, réuni à la Ferme générale des Postes et Messageries, est installé le long d'un itinéraire, en un endroit bien défini, le plus souvent dans un village, parfois à un carrefour. Il en est le centre vivant, le lieu d'où se colportent toutes les nouvelles. Il est doté d'un nombre variable de chevaux. Ces chevaux servent à couvrir la distance entre le relais d'origine et le suivant ; une fois arrivés, ils sont ramenés à leur point de départ.

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