Visite à La Jumellière

Le samedi 11 octobre 2008, nous nous étions réunis au parking de la Mairie, à La Jumellière, pour découvrir ensemble plusieurs sites particulièrement remarquables de la commune. Plus de cent personnes y ont participé. Le programme comprenait : les extérieurs du presbytère (XVIe, XVIIIe et XIXe siècles), l'église de La Jumellière (néo-gothique lancéolé) ; les extérieurs du Petit-Château (XVIIIe sur des bases plus anciennes), résidence des seigneurs de La Jumellière ; les extérieurs du château de La Jumellière (XIXe néo-Henri IV), avec parc et écuries ; le château de la Faultrière (reconstruction XIXe siècle, néo-flamboyant et quelques inspirations 1ère Renaissance).
M. Walsh de Serrant, propriétaire du presbytère, Mme Louis-Armand de Polignac, propriétaire du château de La Jumellière, Mme de la Grandière, propriétaire du château de la Faultrière nous ont fait l'honneur de faire partie du groupe. Ils nous ont ensuite ouvert leur propriété avec la plus grande amabilité. René Combres, historien d’architecture, a apporté les commentaires, avec beaucoup d’aisance et de passion.

Il est construit vers 1525. Jean de Pontoise, curé de Saint-Aubin-de-Luigné et de La Jumellière, fit bâtir d’abord le presbytère de St-Aubin vers 1520, puis celui de La Jumellière vers 1525. Bernard de Pontoise, médecin, le père de Jean, était attaché au pape Alexandre VI Borgia. C'est la raison pour laquelle, sur le fronton de la façade principale, côté jardin, un écusson représente les armoiries des Borgia.
En 1758, l'abbé Orange trouve un presbytère en ruine. Vers 1761, ce sont les demoiselles Barjot de Roncée, seigneurs de La Jumellière, qui donnent une grosse somme d'argent pour les réparations. Il est en partie brûlé pendant la Révolution. Le bâtiment, à nouveau ruiné, ainsi que l'église toute proche furent vendus nationalement et rachetés par M. Cesbron " au nom des habitants". Modestement restauré dans le cours du XIXe siècle avec, peut-être, l'aide des dons des paroissiens, il a servi de presbytère jusqu'au départ du curé, en 1998. La commune l'a vendu à un particulier.

René Combres commente : Il a la forme d'un parallélépipède avec une toiture en batière terminée par deux croupes. On a une souche de cheminée sur la croupe droite et une autre fort heureusement en place, volumineuse, probablement d'origine XVIe. A partir de la gauche, également d’origine, la 2ème fenêtre et l’ancien arêtier (situé entre les deux fenêtres) dont on aperçoit la trace.

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