Visite à Ingrandes-le-Fresne-sur-Loire

Nous étions une bonne centaine, le 4 octobre 2014, sur la place du Champ de Foire à Ingrandes. HCLM avait choisi ces deux communes pour notre
promenade découverte annuelle.

Monsieur le Maire, dans son mot d’accueil, nous a présenté sa commune, voire ses communes, puisque depuis longtemps, un syndicat intercommunal à vocation multiple organise la mutualisation de nombreux services entre Le Fresne et Ingrandes.

Puis on a présenté nos deux commentateurs, M. Jean-Baptiste Glotin, Ingrandais de souche et de cœur, et Jean-Louis Beau, nouvel arrivé dans la commune et auteur de : « Histoire d’Ingrandes du Moyen Age à la Révolution ». Nous tenons à les remercier chaleureusement pour nous avoir fait partager leur
amour de leur village.

Ce jour là, tous les dieux n’étaient pas avec nous : Eole, le dieu des vents, nous accueillit ; Hélios, le dieu du soleil, était en congé et, au milieu de la promenade, Zeus nous envoya Hyétios, le dieu de la pluie.

A Ingrandes, toute visite se fait au bord de la Loire. Et naturellement, nous descendîmes vers la cale des Recroits. Les cales sont en fait des quais en pente douce où les bateaux plats de la Loire peuvent aborder. Celle-ci, située à l’embouchure de la « boire » de Champocé, est dominée par une superbe maison. (voir photo) On aperçoit le quai du mesurage. Et voilà, on parle déjà de l’administration-phare durant l’Ancien Régime, le Grenier à Sel. Notre guide a situé auparavant l’origine d’Ingrandes, les premiers bateaux abordant naturellement sur des roches dures appelées « poudingue », le premier château aujourd’hui disparu (Voir pages suivantes), la présence des Bretons fixant la limite de leur province avec une grosse pierre, dite pierre de Bretagne…

Partant vers l’ouest, nous sommes passés devant la maison de Pierre Tourmeau voiturier par eau, maison appelée la Tour irlandaise, construite sur le bastion avancé du château en bord de Loire, pour atteindre la place des Halles. Si les halles construites par le comte Walsh de Serrant en 1752 ont donné leur nom à la place, nous sommes au cœur des bâtiments du grenier à sel : au nord, à coté de l’ancien logis du prévôt, il y a les prisons. A l’ouest un immense bâtiment hébergeait le tribunal de la Gabelle et la caserne des Gabelous.

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